Alors que le Paris Saint-Germain espère, ou plutôt espérait racheter le Parc des Princes, la maire de Paris Anne Hidalgo est venue mettre un terme au rêve des dirigeants parisiens.
"Très clairement, le Parc des Princes n’est pas à vendre", a-t-elle en effet déclaré face aux lecteurs du Parisien. "Et il ne sera pas vendu. C’est une position ferme et définitive. Il s’agit d’un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a lâché la socialiste.
Une déclaration qui n’a pas du tout plu au PSG, lequel a immédiatement réagi (https://tinyurl.com/huepsay9).
"Ce n’est pas l’issue que le club, ni ses supporters, espérait. Il est décevant d'entendre que la Maire de Paris veut déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes tout en ajoutant des dizaines de millions d'euros à la charge des contribuables parisiens pour maintenir la structure d’un stade qui a plus 50 ans et a besoin d’une rénovation complète", a-t-il répondu à Anne Hidalgo.
"S'ils ne veulent pas accepter notre offre, on part. On ne menace pas. On se serre la main, on remercie la mairie et on se dit au revoir", avait déclaré le président du PSG Nasser al-Khelaïfi le mois passé, en pleine coupe du monde.
Anne Hidalgo prend donc le risque de voir le champion de France quitter les murs de la capitale.
PAS DU BLUFF, MAIS...
Le président qui n'aime pas qu'on lui tienne tête ne bluffe sans doute pas, mais d'un autre côté les supporters du PSG n'accepteront jamais un déménagement du PSG.
La Mairie a toujours privilégié un allongement de la convention d'occupation du domaine public du Parc des Princes accordée au club en novembre 2013 pour trente ans, d'une durée pouvant aller de 18 à 99 ans.
Le PSG conditionne lui son investissement de 500 millions d'euros pour rénover et porter le Parc à 57.000 places environ, à l'achat de ce bien.
Mais il n'offrait que 40 millions d'euros, alors que la Ville de Paris en demandait au moins cinq fois autant.
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