Anderlecht tentera dimanche (18h30) au Lotto Park de briser l'humiliante série de cinq défaites d'affilée contre son "petit" voisin de l'Union Saint-Gilloise, qui menace pourtant de le supplanter à terme, comme l'avait un jour prédit Jan Mulder, le plus grand centre-avant de son histoire avec Jef Mermans.
Pour les médias, le défi consiste à retrouver lors de chaque édition, un ancien acteur ayant joué dans les deux théâtres, et qui n'a pas sa langue en poche, lorsqu'il s'agit de raconter ses souvenirs.
La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/bdcsrekc) s'est ainsi invitée à Tubize chez Michel Lomme, 67 ans, un arrière-droit qui est même passé à plusieurs reprises d'une rive à l'autre du canal.
Loin d'être un grand artiste du ballon rond, il a logiquement surtout porté le maillot jaune et bleu (53 fois). Ce qui ne l'a pas empêché d'être titulaire contre West Ham, lors de la première victoire belge dans une finale de Coupe d'Europe, 4-2, le 5 mai 1976 au Stade du Heysel. Il a en tout joué 7 matchs européens.
Il connaît donc par coeur les deux clubs, et a une façon bien à lui de distinguer l'un par rapport à l'autre.
En racontant une anecdote récente, vécue justement lors de la mise à l'honneur des héros de 1976, avant le coup d'envoi du match de Conference League Anderlecht - West Ham (1-2), le 6 octobre.
"Marc Coucke ne savait sans doute pas qui j'étais", avoue-t-il. "Mais je lui ai quand même dit qu’il devrait mettre une cravate en tant que patron d’Anderlecht. Il m’a répondu : ‘L’habit ne fait pas le moine.’ Je veux bien, mais il doit tout de même savoir qu’Anderlecht, c’est le style cravate. L’Union, par contre,c’est le style ‘cosy’, le club de la joie..."
"MAZZÙ ? J'AVAIS PRÉVENU VANDENHAUTE"
"À la réception après le même match", raconte encore Michel Lomme, "j’étais assis à côté du président Wouter Vandenhaute. Il m’a demandé ce que je pensais de Felice Mazzù. Je lui ai dit que c’était un bon psychologue et qu’il était fait pour des clubs comme Charleroi et l’Union, mais qu’il ne réussirait jamais à Anderlecht. Dès que des gars avec un grand ego dans le vestiaire tapent sur la table, ça ne va plus. Puis j’ai griffonné mon équipe type sur ma serviette. Avec quatre défenseurs. Vdh a avoué que la direction avait la même idée, mais qu’il n’était pas l’entraîneur..."
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Standard - Saint-Trond: la der d'Ameen Al-Dakhil en JPL (https://www.footnews.be/news/352252/standard-sainttrond-la-der-dameen-aldakhil-en-jpl).