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C'est peu dire que le Beerschot n'a pas du tout apprécié les accusations de racisme envers ses supporters, prononcées sur Eleven par le coach liégeois des U23 du Standard Joseph Laumann, après leur défaite (1-0), la 9e en 17 matches, dimanche au Kiel.
Le club anversois affirme en effet dans un communiqué (https://tinyurl.com/52k52sdx) avoir mené une enquête aussi approfondie que possible, notamment auprès des stewards et du personnel de sécurité, qui n'a donné aucun résultat.
Le film du match qui a été visionné n'a également rien révélé de compromettant.
Selon Joseph Laumann (voir Footnews: https://tinyurl.com/4sch68xb) pourtant, "tout le monde dans le stade avait entendu les cris de singe poussés par les supporters anversois".
Outre son enquête, le Beerschot s'en réfère aussi au rapport de l'arbitre (Simon Bourdeaud'hui) et du délégué du match. Il confirme la plainte déposée par le Standard, mais précise que ni les quatre arbitres, ni le délégué du match, n'ont entendu le moindre chant raciste.
Le Beerschot "regrette donc que ses fans aient été traînés dans la boue par cette accusation sans fondement".
ET CONTRE-ATTAQUE
En revanche, contre-attaque le Beerschot dans son communiqué, les images du match montrent le comportement antisportif et carrément agressif des joueurs et du staff visiteur envers nos stewards, joueurs et membres du staff, que mentionne d'ailleurs le rapport officiel de l'arbitre.
"Certains de nos stewards ont même dû faire face à une agression physique de la part des visiteurs", peut-on lire dans le communiqué. "Un tel comportement est inacceptable pour le Beerschot, qui enverra donc ces images au parquet fédéral. La protection de nos stewards et du personnel de sécurité est une priorité pour notre club dans ce domaine..."
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