Les clubs professionnels belges doivent rembourser plus de 20 millions d'euros aux anciens détenteurs des droits TV de Pro League.
Un quart des matchs prévus (11 journées sur 40) n'avaient en effet pas été disputés lors de la saison 2019-2020, en raison de la décision de la Pro League d'arrêter les championnats à cause de la pandémie de Covid-19, prise à l'unanimité du Conseil d'administration le 2 avril 2020.
Ce qui avait conduit les détenteurs des droits de télévision de l'époque, Proximus, Telenet et Voo, à saisir le Centre belge d'arbitrage et de médiation (CEPANI).
Or celui-ci a tranché en leur faveur, et les clubs professionnels vont donc devoir leur restituer plus de 20 millions d'euros.
Ce qui pourrait pousser certains d'entre eux encore plus loin dans le rouge, selon la Gazet van Antwerpen (https://cutt.ly/KVZ9a7W).
NEGOCIER
Lors de la dernière assemblée générale de la Pro League, il avait été décidé que le CEO Lorin Parys négocierait avec les distributeurs TV.
Mais ceux-ci, évincés par Eleven la saison suivante, risquent de ne pas être très touchés par ses arguments, selon lesquels les chaînes de télévision n'ont aucun intérêt à voir le produit football belge se dégrader à cause des difficultés financières de ses clubs.
L'affaire risque aussi de déboucher sur un difficile débat à propos de la répartition de la facture entre les clubs. Mouscron, par exemple, ne fait plus partie de la Pro League, tandis qu'Oud-Heverlee Louvain, l'Union Saint-Gilloise et Westerlo jouaient encore en D1B il y a trois ans, et n'avaient dès lors droit qu'à une toute petite part des droits télés.
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