Frédéric Peiremans, passé par Anderlecht de 1983 à 1998, a partagé son calvaire dans une interview accordée à nos confrères de Sudpresse.
Le natif de Nivelles avait une dépression après avoir été contraint de ranger les crampons à 28 ans suite à une grave blessure. Tombé dans l'alcool, le Brabançon de 49 ans avait même été renvoyé d'Anderlecht, son club de coeur, suite à ses troisièmes mi-temps ... un peu trop arrosées.
"J’ai fait une dépression sans m’en rendre compte. Mes proches tentaient de me raisonner mais je n’écoutais plus personne. La peur et les doutes m’ont envahi car je n’étais pas préparé à cette fin de carrière à 28 ans. Sans cette blessure, je n’aurais plus besoin de travailler et je serais déjà en Espagne, où je vivrai à coup sûr dans quelques années. J’ai coaché les jeunes à Charleroi via Didier Beugnies et Anderlecht m’a tendu la main en m’engageant comme entraîneur des jeunes mais il était déjà trop tard. L’alcool m’a coûté plusieurs maisons et quelques voitures. En 2008, j’ai frôlé la mort dans un accident de la route. J’ai logiquement été remercié par le RSCA en raison de mes troisièmes mi-temps mais c’était une bonne chose."
L'ACCENT LIEGEOIS
Frédéric Peiremans vit à Liège où il se sent comme chez lui. Avec un logement vue sur Sclessin. L'ancien Diable Rouge (3 sélections) a fait savoir qu'au recyparc, où il travaille, les fans du Standard le charrient mais que cela restait bon enfant.
"Oufti ! C’est donc foutu ? Il va falloir que je rectifie ça. Pour un Nivellois ayant grandi à La Forestoise et à Anderlecht, c’est un comble. Mais j’adore la mentalité liégeoise. Je me sens chez moi à Liège, dans mon logement avec vue sur… Sclessin. Les supporters du Standard me charrient souvent au recyparc mais ça reste très bon enfant.
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