Décidément, les nouvelles à propos de la santé financière des clubs belges ne sont pas réjouissantes. Après les révélations sur
des aides de l'Etat, qui pourraient être considérées comme illégales par l'Union européenne, voilà qu'une enquête conclut que les clubs pros en Belgique restent dans le rouge.
La version néerlandophone du
Trends estime que les objectifs du système de licence instauré par l'Union belge ne sont pas rencontrés. La moitié des équipes pour la saison à venir accusent une perte opérationnelle à leur bilan comptable 2015-2016, même si les pertes ont diminué de 39,2 millions à 12,3 millions d'euros en deux ans.
A titre de comparaison, les clubs avaient enregistré 4 millions de bénéfices à l'issue de la saison 2007-2008 et le contrat TV leur avait rapporté 45 millions. Ce contrat est de 65 millions en 2017, mais cela ne suffit pas pour la majorité des clubs.
Le modèle financier repose désormais sur les gains enregistrés lors des transferts, mais cela reste aléatoire d'une saison à l'autre. Les clubs qui jouent les play-offs 1 s'en sortent le mieux. Anderlecht, Bruges, La Gantoise et Genk, dont la comptabilité est un yo-yo, sont les clubs les plus sains. Malines et Charleroi s'en sortent bien. Le Standard accuse depuis trois ans une perte opérationnelle de 12 millions d'euros. Ostende est dépendant de son président/mécène Marc Coucke. Sans cela, le KVO serait virtuellement en faillite. Pour les petits clubs, la situation est préoccupante.