L'Excel Mouscron a été le seul des 26 clubs de la Pro League à ne pas recevoir de licence professionnelle pour la saison 2022-2023. Il n'a en outre pas non plus reçu de licence pour la Nationale 1. La commission des licences de la Royale fédération belge de football (RBFA) a en effet notamment acté "que l'Excel Mouscron n'a pu apporter de garantie sur sa continuité jusqu'au 30 juin 2023", peut-on lire dans les motivations publiées dans la Vie Sportive.
Il est donc relégué en Nationale 2 ACFF, à ce stade de la procédure.
Contrairement aux années précédentes, les dirigeants mouscronnois ne pourront pas introduire un recours devant la Cour belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS) pour obtenir leur licence.
Le règlement stipule en effet que désormais seul le Centre Belge d’Arbitrage et de Médiation (CEPANI) est habilité à étudier les dossiers en appel.
Mais les dirigeants hurlus ne savent pas encore s’ils saisiront cet organisme, tant la situation est critique.
"Nous devons trouver un repreneur, sinon cela ne sert à rien de lancer la procédure", indique dans La Meuse (https://cutt.ly/7FS9vF2) Benjamin Seillier, le directeur général.
L’Excel a jusqu’au début de la semaine prochaine pour intenter un recours. Un verdict doit être rendu le 10 mai au plus tard.
Au vu de sa situation financière et judiciaire, une disparition pure et simple du club hurlu peut désormais être envisagée…
VIRTON EST LE GRAND GAGNANT
Et comme chacun sait, le malheur des uns…
Inutile en tout cas de préciser qu'à l’Excelsior Virton, auquel la licence professionnelle obtenue mercredi ne servira à rien si Mouscron parvient une septième fois en huit ans à décrocher la licence "on the buzzer", on suit l'affaire de très près.
Parce que vu la situation dramatique du matricule 216, croire au maintien n'a rien d'utopique.
L'euphorie passée, si euphorie il y a - l'arrivée surprise d'un repreneur au Canonnier pourrait encore tout changer - les dirigeants gaumais auront du pain sur la planche. En premier lieu pour ne pas revivre une saison galère similaire à celle qui va s’achever ce dimanche (20 heures) au Lierse.
Mais méfiance, le prix fixé par le propriétaire Gérard Lopez pour le rachat de l'Excel Mouscron, un euro symbolique, n'est pas de nature à décourager les investisseurs.
Après il y a tous ces problèmes détaillés dans la Vie Sportive, qui ne sont pas mineurs, très loin s'en faut.