Si Bruno Venanzi n'aura jamais fait l'unanimité à Sclessin, il n'aura certainement jamais eu une cote de popularité aussi mauvaise que celle de Roland Duchâtelet.
Mais celui qui avait revendu le Standard à l'été 2015 a failli faire son retour en bord de Meuse. Etant toujours en contact avec Venanzi, il a été approché par ce dernier quand l'idée de revendre le club s'est concrétisée. L'idée était de sonder les investisseurs belges avant de se tourner vers des investisseurs étrangers.
Mais pas question pour Duchâtelet de réitérer une expérience qui ne lui aura pas laissé beaucoup de bons souvenirs. Interrogé par Sudpresse sur le rachat par 777 Partners, il déclare: "C’est un bon choix. Ce sont me semble-t-il des gens qui connaissent le métier, qui ont des ambitions saines et qui vont gérer leurs clubs comme des entreprises, avec l’ambition de s’y implanter sur la durée, ce qui est très bien."
"Ils vont sans doute aussi porter une attention particulière au site de Sclessin, qui offre beaucoup de possibilités en matière de développement immobilier. Lorsqu’il a racheté le club en 2015, Bruno partageait la même ambition de développer le site et c’était la mienne également aussi, pour faire vivre le stade plus de 20 jours par an. C’est dans cette optique-là que j’avais déjà racheté des maisons, des cafés, des terrains de l’autre côté de la rue. Développer le stade pour créer de nouveaux revenus, c’est donc une vision partagée par tout le monde", ajoute encore Duchâtelet.
STADE RENOVE
Pour rappel, l'immobilière du Standard a été rachetée en même temps que le club par les Américains. S'ils n'ont pas encore communiqué sur leurs plans pour le club et pour le stade, les supporters devraient donc bien dans un futur assez proche pouvoir disposer d'une enceinte rénovée et modernisée.