Exclus désormais de pratiquement toutes les compétitions internationales, y compris et surtout celles de football, ce que Marc Delire a vivement condamné ce lundi soir sur Tipik dans La Tribune, les clubs russes doivent désormais se contenter de s'affronter entre eux dans leurs championnats respectifs."C'est tout bonnement scandaleux", selon le commentateur d'Eleven, que Philippe Albert a tenté de contrer en lui opposant les graves déboires subis par entre autres des joueurs du Shakhtar Donetsk, à cause de l'agression russe."Les joueurs brésiliens du Shakhtar ont dû être évacués en train avec leurs familles. Allez expliquer à ces gens-là que les clubs russes peuvent encore jouer au football. Il y a une question de décence à avoir", a-t-il rétorqué à Delire.Les autres intervenants sur le plateau se sont peu ou pas du tout exprimés. Il n'y a pourtant pas photo entre le scandale d'une erreur du VAR, et celui du bombardement des principales villes du pays voisin...
Et pour en revenir au championnat, il y a du changement à la tête de la Premier Liga russe de football.
Le Zénith Saint-Pétersbourg s'est en effet emparé de la première place en remportant un match tendu contre le Rubin Kazan: 3-2 (mi-temps: 0-0) devant 16.668 spectateurs, à la Gazprom Arena.
Yuri Alberto a ouvert le score de la tête sur un centre de son compatriote brésilien Claudinho à la 48e, puis Aleksey Sutormin (ex-Rubin Kazan !) l'a doublé sur un penalty obtenu par... Claudinho, à la 55e.
Mais un doublé signé en six minutes (61e et 67e) par le Biélorusse Vitaliy Lisakovich pour le Rubin Kazan, a tout remis en question.
Jusqu'à la 90e minute + 2, où l'attaquant Ivan Sergueïev (26 ans), arrivé en janvier du Krylia Sovetov Samara pour 2,15 millions d'euros, a marqué le but de la victoire, sa première réalisation avec le Zénith.
Le Dinamo Moscou se retrouve du coup relégué à la seconde place à deux points (41-39) du Zénith après 19 des 30 journées.
Pendant ce temps là, en Ukraine, la Premyer Liga, est à l'arrêt en raison de l'invasion du pays par la Russie.
Mais plus personne n'a de toute façon encore envie de jouer au football, ou d'aller supporter son équipe au stade, dans ce pays.