Dans une lettre ouverte, La Gantoise a réagi mardi aux dossiers judiciaires qui concernent son joueur Pelé Mboyo et son conseiller sportif Gunther Schepens. "Nous voulons être un club qui fait preuve de respect, d'intégrité et d'ouverture", peut-on lire dans le communiqué.
"Par cette lettre ouverte, La Gantoise veut répondre à un certain mécontentement des supporters et des partenaires, notamment suite à un certain nombre de communiqués de presse dans lesquels le club était dépeint d'une manière qui nous a touchés", a réagi la direction du club gantois.
Les Buffalos font notamment référence à des reproches de manque de réaction du club dans les dossiers judiciaires qui concernent son joueur Pelé Mboyo et son conseiller sportif Gunther Schepens.
Mboyo, arrivé l'été dernier à la Ghelamco Arena, avait été arrêté le samedi 15 janvier dernier pour violence conjugale. "Le club tient à préciser qu'il n'accepte pas la violence à l'égard des femmes et que des mesures claires ont été prises et des directives données au sein du club à cet égard. L'affaire Mboyo étant également une affaire personnelle, nous ne pouvons pas communiquer publiquement. Si un membre du club est impliqué dans une telle affaire à l'avenir, il en sera exclu."
La direction gantoise a également réagi en ce qui concerne Gunther Schepens, arrêté le dimanche 30 janvier pour avoir embouti quatre voitures en état d'ébriété. "Le club souligne que ce comportement est inapproprié. Gunther a été averti et si cela devait se reproduire, il serait impossible de poursuivre notre collaboration."
La Gantoise a également réitéré sa confiance en son manager Michel Louwagie qui figure parmi les 56 personnes (et une société) que le parquet fédéral veut renvoyer devant le tribunal correctionnel dans le cadre de l'affaire de suspicion de fraude dans le football belge.
"Nous voulons également clarifier et faire respecter les valeurs et les normes du club. Et nous soulignons que nous avons bien reçu le signal concernant la communication et la transparence", conclut le communiqué.