La situation catastrophique du Standard fait mal aux supporters, mais aussi aux anciens joueurs, et en particulier à l'un des plus illustres d'entre eux, Nico Dewalque (376 matches en rouche et 24 buts entre 1963 et 1976), 76 ans, le libéro international (33 sélections entre 1967 et 1975) du club de Sclessin à la grande époque de René Hauss.
Mais lui ne s'en prend pas directement au président Bruno Venanzi. Il le défend, au contraire, dans un message publié sur sa page Facebook.
"Mes amis supporters", commence-t-il en effet, "je n'en veux pas à Monsieur Venanzi, mais plutôt aux personnes autour de lui qui profitent de sa méconnaissance du foot actuel. Monsieur Venanzi ne comprend pas qu'on ne gère pas un club comme une société. J'espère qu il comprendra qu'il est mal entouré, et que ça doit changer. Mais de votre côté il vous faut comprendre que la violence ne résoudra rien. Cela changera si d'ici trois semaines monsieur Venanzi trouve des sponsors et accepte de faire un pas de côté. En attendant je suis assez d'accord avec vous, la situation actuelle est très floue. Aucun projet ne sera réalisable sans un investisseur prêt à mettre minimum 40 millions. Je sais très bien monsieur Venanzi que vous ne m'aimez pas, mais c'est sans importance. Rendez moi simplement le Standard que j'ai connu. Ainsi les supporters ne vous causeront plus d'ennuis après le match..."