1-1 contre le Cercle de Bruges, avant-dernier, puis la sixième défaite de la saison, 2-0 au Beerschot, la lanterne rouge, le KRC Genk avance à reculons. Cela ne plaît guère à ses supporters, qui ont apostrophé l'entraîneur John van den Brom sans ménagement et pas toujours de façon pacifique (des sièges ont été jetés en direction de son banc), dimanche soir au Kiel.
L'ex-coach d'Anderlecht n'a cependant pas battu en retraite, et est au contraire venu s'expliquer.
"Je leur ai dit que l'engagement des joueurs avait été total de la première à la dernière minute", raconte-t-il dans les colonnes du Belang van Limburg et sur le site du quotidien (https://cutt.ly/4TDjXUC). "Et que je ne pouvais donc cette fois pas leur donner raison, alors que d'habitude je suis très fier d'eux. Contre le Cercle, c'est vrai, il n'y avait pas assez de passion et d'engagement. Mais au Beerschot l'intensité y était, ce qui ne garantit pas forcément le victoire. La preuve En gros je suis content de mon équipe, mais pas du résultat, naturellement. On méritait d'ailleurs très largement le nul..."
Genk a galvaudé 18 occasions et a au eu 73 % de possession de balle au Stade Olympique. Après, même si ce n'est pas lui qui a raté toutes ces opportunités, mais entre autres Joseph Paintsil, Kristian Thorstvedt, Paul Onuachu et Théo, Bongonda, sans compter les poteaux, et qu'il n'en peut rien si Patrik Hrosovsky a offert le premier but au Beerschot, VdB n'en est pas moins sur la sellette.
Parce qu'un entraîneur, et certainement à Genk, doit prendre des points.
Jeudi Genk aura justement l'occasion de dépasser le Dinamo Zagreb, deuxième du Groupe H de l'Europa League, en s'imposant dans la capitale croate, avant une double confrontation à domicile avec… le Club Bruges. D'abord en championnat, puis en coupe.
Pas de la tarte aux myrtilles, tout ça !