"Je suppose que ni vous, ni personne, n'avait prévu que l'Union Saint-Gilloise serait seule en tête du championnat après douze matches", a déclaré son coach Felice Mazzu au micro d'Eleven après la difficile victoire, 2-3, de son équipe, samedi soir à l'AS Eupen, qui aurait été à sa place si elle l'avait emporté.
Elle y a d'ailleurs cru après son égalisation (de 0-2 à 2-2 en 2 minutes), mais le cinquième et dernier but de la partie qui a été interrompue pendant dix minutes pour jets de briquets, est finalement tombé de l'autre côté.
"Alors vous n'allez pas chicaner à cause de ces vingt dernières minutes où on en a effectivement vu de toutes les couleurs. Ce qui n'efface pas les septante précédentes...", a ajouté l'ancien T1 de Charleroi et Genk.
"Après on peut toujours dire, et je ne m'en priverai d'ailleurs pas en semaine, qu'on aurait pu et surtout dû mener 0-3, et ne pas concéder ces deux goals. Mais on est là pour apprendre, et personne n'est parfait. On retiendra la leçon, mais notez tout de même qu'après l'interruption, l'équipe a fait preuve d'une grande maturité pour préserver son mince avantage dans la tempête..."
Les incidents ?
"Très triste, comme toujours", a déploré Mazzu. "Je n'aurais jamais cru que c'était possible, ici à Eupen, où je suis pourtant déjà souvent venu. Mais ce n'est pas à moi de gérer ce genre de regrettable situation..."
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