Le 27 mai contre Angers au Stade de France, le club de la capitale aura la possibilité de remporter sa troisième Coupe de France d'affilée, soit la onzième de son histoire, un nouveau record national.
Paris-Monaco, 5-0? Oui, mais c'était une formation monégasque sans aucun titulaire habituel, logiquement écrasée par l'équipe-type du PSG, qui s'est invitée sans états d'âme à la finale de la centième Coupe de France de football.
Monaco, confronté à un calendrier roboratif entremêlant trois compétitions (championnat, C1 et donc Coupe de France), avait choisi de sacrifier la "Vieille Dame" afin d'accentuer sa priorité donnée au championnat, dont elle est leader avec un avantage certain sur le PSG (autant de points mais une bien meilleure différence de buts et un match en moins).
"On n'a pas le choix, s'était justifié mardi l'entraîneur Leonardo Jardim. Il y a deux matches avec seulement deux jours de récupération. J'ai besoin de faire tourner l'effectif afin de garder les joueurs les plus utilisés pour samedi (contre Toulouse en championnat, ndlr). Si on ne tourne pas, on arrivera au mois de mai totalement morts".
L'affiche entre les deux meilleurs clubs français de la saison s'est du coup flétrie.
Les jeunes Monégasques ont surtout défendu, et sont parfois parvenus à installer un faux rythme dans lequel tombaient leurs adversaires, parfois désinvoltes avec le ballon.
Mais l'écrasante domination parisienne, quoique pas si folle en occasions nettes, allait finir par se matérialiser, avec un peu de chance, et à deux moments-clefs.
Cela s'est fait en deux séquences similaires, avec à chaque fois deux buts coup sur coup, et le premier avec la collaboration malheureuse de l'adversaire.
Première séquence: pressé par Cavani, De Sanctis commet une énorme faut de mains et laisse le loisir à Draxler de débloquer le score avec son 9e but parisien (25e).
Cavani, d'une "Madjer" inspirée (31e), inscrivait dans la foulée son 45e but personnel en autant de rencontres cette saison. Alors que le Parc commençait à s'impatienter, voilà le PSG qui menait 3-0 à la demi-heure de jeu.
Seconde séquence: Mbae marquait contre son camp sur un centre de Di Maria (50e), puis Matuidi, qui avait déjà trouvé le poteau (43e), plantait le clou à la réception d'un nouveau centre du même Di Maria (52e). Quelques minutes après la pause, déjà 4-0 et match plié. Avant que Marquinhos ne complète la "manita" (90e).
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