Le milieu de terrain belge de l'AS Monaco Eliot Matazo (19 ans) a fêté sa troisième titularisation de la saison samedi au Stade de Reims. Cela s'est beaucoup mieux placé que lors de la première à Saint-Étienne (2-2), où il avait été injustement exclu dès la 35e minute, juste avant noël.
Il a en effet inscrit son premier but avec les pros, dont il a été à la construction et à la finition, et offert les trois points ainsi que la troisième place à l'ASM (à 2 points du Paris Saint-Germain et 1 point devant l'Olympique Lyonnais, à deux journées de la fin).
"Après la récupération de balle, je n'ai pas hésité, j'étais lancé, je suis allé au bout, à fond", a-t-il modestement expliqué après coup.
Il avait déjà réalisé une action de ce type contre Metz (4-0), mais au service de Kevin Volland, auquel il avait permis de doubler la marque au bout d'une chevauchée spectaculaire qui en disait déjà long sur ses capacités à laisser ses adversaires sur place.
"Un coach a parfois de la réussite dans ses choix, parfois non", philosophe l'entraîneur monégasque Niko Kovac dans
L'Equipe (
https://bit.ly/2R0bBUw), "mais à chaque fois qu'Eliot joue, il est bon. Il méritait de jouer, même si ce n'était pas à son meilleur poste. Il a fait le boulot à 100 %..."
"C'est vrai qu'habituellement je joue en numéro 6 devant la défense, avec un deuxième milieu défensif à côté de moi", précise Matazo. "Mais bon, cette fois, le coach m'avait demandé de jouer un cran plus haut. Je me suis adapté à de nouveaux repères et mes coéquipiers m'ont facilité la tâche..."
Arrivé en 2018 sur le Rocher en provenance d'Anderlecht, le grand espoir belge a même frôlé le doublé, cinq minutes après son but.
"Je fais le crochet, je réussis à dribbler le gardien", raconte-t-il, "mais le ballon m'est resté dans les pieds".
Il a même fini par marcher dessus...