Mais un joueur qui marque 51 buts en 101 matches en trois saisons pour le compte de l'Antwerp ne se brade pas.
Le comble a cependant été atteint la semaine passée lorsque bien assis derrière son bureau, un influent dirigeant mauve l'a dénigré comme pas permis.
En résumé: il ne presse pas les défenseurs adverses, il ne court pas assez, il manque de dynamisme, etc...
Alors "Dieu" lui a répondu sur le terrain samedi: quatre buts en une mi-temps, comme Zlatan Ibrahimovic lors d'une mémorable soirée de 2013 en Ligue des Champions. A cette différence près que deux de ces quatre goals n'ont pas été validés.
Il n'empêche, la crédibilité du club était en jeu, et Vincent Kompany s'est senti obligé de rectifier le tir à propos de l'ancien mauve (en 2006-2007, 2011-2012 et 2012-2013, pour un total de 48 buts et 16 assists en 79 matches).
"Le scénario inverse du match précédent", observe Kompany. "Bruges égalise miraculeusement (2-2) et cette fois c'est nous, mais pas par hasard. Sur le tableau dans le vestiaire il est écrit en anglais qu'il faut toujours y croire jusqu'au bout. Et ce ne sont pas seulement des mots. C'est en effet cette devise qui a incité Matt (Miazga) à se jeter sur ce centre (d'Adrien Trebel) pour égaliser dans les arrêts de jeu..."