Et maintenant ? Après la défaite, 4-2 à Bruges, et la victoire, 1-2, de Waasland-Beveren à Oud-Heverlee Louvain, deux résultats sur lesquels ont pouvait parier sans crainte sa maison dimanche passé, il ne sert désormais plus à rien de se demander ce qu'il aurait fallu faire ou ne pas faire, pour éviter la relégation de l'Excel Mouscron.
La vraie question est en effet: que va-t-il se passer ?
La réponse officielle sera donnée par la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS), mais on sera peut-être fixé avant.
Il n'y a en effet que deux scénarios possibles: "soit l'actionnaire principal Gérard Lopez confirme son engagement en faveur du club et Mouscron aura l'occasion de tenter de remonter via la D1B, soit il se retire et c'est la chute en Nationale 2, le niveau quatre du football belge.
Mais à cette heure le président Patrick Declerck ne cache pas qu'il ignore tout des intentions de l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois qu'il espère rencontrer un de ces prochains jours. Il assure simplement avoir fait le maximum pour empêcher un désastre, et prévient qu'il ne communiquera pas sur le sujet tant qu'il demeurera indécis.
Et pourquoi pas un troisième scénario, si un repreneur se manifeste ?
"Parce que c'est pratiquement impossible avant le passage devant la CBAS", estime-t-il dans
Le Soir (
https://bit.ly/3ehDmzo). "Il faut plusieurs mois pour conclure ce genre d'opération..."
Patrick Declerck ne laissera cependant pas dire qu'il a embarqué le club à la légère dans le projet lillois.
"Il est facile d'affirmer maintenant que nous n’avons pas misé sur le bon cheval avec Lille et Gérard Lopez", s'insurge-t-il en effet, "à l’époque pourtant, M. Lopez était le président du LOSC. Le projet était séduisant et nous correspondait..."