Pour de nombreux amateurs de foot, le métier d'entraîneur est simple: "Il suffit de dire aux joueurs et puis, c'est bon". C'est clair que ce n'est pas aussi évident et qu'il faut tenir compte de pas mal de détails et que tout ne coule pas de source. Anouar Ait El Hadj a d'ailleurs un rôle étrange sur coup de coin.
"Paul Onuachu était un des adversaires que je devais garder sur corner, malgré notre différence de taille. Moi, je mesure 1,68 et lui 2,01 m. C’était une idée de Nicolas Frutos. Je ne devais pas aller au duel avec lui, juste l’embêter et sauter. On n’a pas changé les habitudes depuis le départ de Frutos", a raconté Ait El Hadj à
La Dernière Heure.
"Dimanche dernier, je devais faire la même chose avec Odillon Kossounou. Ce que les adversaires en disent? Ils sont choqués. Et les arbitres aussi. Contre Ostende, Makhtar Gueye me regardait bizarrement. Puis, il a rigolé et il m’a dit: -
Bonne chance. Je l’ai remercié. J’espère encore grandir un peu, mais ma taille n’est pas un inconvénient. Mon centre de gravité bas est un avantage pour dribbler. Ce n’est pas la taille qui compte pour gagner, c’est l’envie."
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