Mouscron n'a donc pour la cinquième année consécutive pas obtenu la licence foot pro pour la saison prochaine. La commission des licences ne lui reproche cependant plus cette fois, la présence d’agents de joueurs au sein du Conseil d'administration, mais émet des doutes quant à la capacité de l'Excel à assurer la continuité de son activité sur le plan financier.
La direction de Mouscron estime qu’elle est en mesure de démontrer le contraire, et se présentera donc devant la Cour belge d'arbitrage pour le Sport (CBAS).
La commission indique notamment que Pairoj Piempongsant, le prédécesseur de Gérard Lopez en tant qu’actionnaire majoritaire, a mis des fonds à disposition, mais que ceux-ci ne peuvent être pris en compte, car leur origine est invérifiable.
L’Excel et Gérard Lopez, n’ont pu donner à la Commission, les indispensables garanties de continuité financière pour la saison prochaine.
Le flou entourant son financement est donc le principal reproche fait au club hurlu.
Quelles sont d'ailleurs les réelles intentions de Gérard Lopez, pour rappel ex-propriétaire de Lille, pour le futur de l'Excel, même si l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a assuré les paiements les salaires des joueurs pour le mois de mars ?
Selon Sébastien Huzler, un journaliste de Nord-Eclair dont La Meuse publie l'article ( https://bit.ly/3tmNKvP), Gérard Lopez a certifié au board du club hennuyer qu’il était en mesure de régulariser le dossier.
Jeudi matin, Diego Lopez, le directeur sportif, a rassuré le vestiaire en expliquant notamment que Mouscron a déjà été confronté au même type de contexte par le passé.
Après si Mouscron se hisse en barrages contre Seraing, et parvient à prendre le dessus sur son adversaire lors des deux premiers week-ends de mai, mais que la licence ne lui est pas accordée par la CBAS, la D1A serait alors composée de 17 équipes.
La chambre spécifique de la CBAS pour la licence du football professionnel devra rendre sa décision - définitive ! - pour le 10 mai au plus tard.
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