Le dossier du Stade national n'a pas fini de faire parler de lui. Anderlecht avait annoncé qu'il ne souhaitait plus se joindre à ce projet mais le club bruxellois pourrait finalement ne pas avoir le choix.
Devant les aléas rencontrés par le projet, les dirigeants anderlechtois avaient décidé de faire machine arrière et avaient annoncé ne plus vouloir être le club résident du futur stade national. Pour le patron de Ghelamco, qui gèrera la construction, la réalité est fort différente et il a tenu à rappeler les engagements pris par les Mauves. "Nous nous en tenons à ce que nous avons dans nos mains: un accord dûment signé par les dirigeants d’Anderlecht qui s’engagent noir sur blanc à occuper les lieux pour un montant précis. Cela doit encore être détaillé entre nous; mais il y a déjà des plans indicatifs qui fixent, pièce par pièce, à quoi chaque partie s’engage".
Un refus anderlechtois pourrait être lourd de conséquences, notamment au niveau financier. "Je ne doute pas que, malgré les déclarations dans la presse, les dirigeants d’Anderlecht sont des gens intelligents et qu’ils vont réfléchir à deux fois avant de rompre réellement leurs engagements" a rappelé le patron de l'entreprise.