Avec une troisième finale en six ans de présidence, Bruno Venanzi, 50 ans, respecte son acte de foi du mois de juin 2015 : "le Standard doit remporter un titre tous les deux ans."
A Eupen, raconte Kevin Sauvage sur le site dhnet.be (https://bit.ly/3vlNRtd), bien installé entre Alexandre Grosjean et Benjamin Nicaise, casquette vissée sur la tête, le président liégeois s’est mué, comme à chaque match, en supporter de ses Rouches.
Mais plus qu’à son habitude, il a joué son rôle de 12e homme....
Parce que le fondateur de Lampiris et successeur de Roland Duchâtelet était bien conscient que l'enjeu du bras de fer au Kehrweg était capital pour son club actuellement en souffrance, et que peut-être une victoire éteindrait cette crise qui plane sur Sclessin après le trois sur 21 en Jupiler Pro League.
D'autant qu'il n'y a plus que quatre journées au calendrier de la saison régulière, et qu'il s'agit d'éviter à tout prix que la finale du 25 avril ne soit le dernier match de la saison.
Une neuvième victoire en Coupe de Belgique à l'issue de la dix-huitième finale, après celles de 1954, 1966, 1967, 1981, 1993, 2011, 2016 et 2018, laisserait aux Rouches un bon espoir de s'ouvrir les portes d'une Coupe d'Europe pour une quatrième saison de voyages consécutive.
L'autre finaliste de l'édition 2020-2021 de cette Croky Cup sera connu à l'issue du choc RSC Anderlecht - KRC Genk de ce dimanche soir (20h45) au Lotto Park