Trois jours après le "tremblement de terre" de Barcelone, l'élimination du PSG fait toujours autant de bruit et on continue à chercher les responsables du désastre. L'arbitre et l'entraîneur, surtout, sont pointés du doigt.
"Je ressens un mélange de tristesse et de colère", dit le président Nasser Al-Khelaïfi, qui a répondu par mail aux questions du quotidien Le Parisien. "Nous n’avons pas été à la hauteur de ce qui devait être l’un des moments forts de notre projet. Nous préférons tous les grandes victoires mais, quand vient le temps d’un échec, nous devons nous comporter avec maturité et force de caractère."
Même s'il affirme que "tout le monde a vu au moins le penalty sur Di Maria qui aurait pu nous permettre de revenir à 3-2 et sans doute de tuer tout suspense", il refuse d'accabler l'arbitrage.
Al-Khelaïfi le dit tout de go: cette élimination n'aura pas d'impact sur le projet. Au contraire. "Nous allons envoyer cet été des signaux forts qui montreront à quel point nos ambitions restent grandes."
Pas question non plus de remettre en cause l'avenir de l'entraîneur, Unaï Emery. "Il a des qualités en lesquelles nous croyons. Il a mon soutien plein et entier. Avec lui, nous allons parler des changements qui seront nécessaires à l’intersaison. Tout le monde doit être désormais tourné vers les objectifs importants qui sont devant nous (…) La force d’un grand club, c’est de garder la tête froide et une unité dans les moments difficiles."