À 33 ans et réduit au chômage technique avec son club de Visé en Nationale 1, Jonathan Legear vient de commencer les cours d’entraîneur. Il est aussi un spectateur attentif de la Pro League. Et forcément des deux clubs où il a passé les plus belles années de sa carrière.
Le Standard a dès lors tout intérêt à arrêter de faire valser ses entraîneurs, et à donner du temps à Mbaye Leye.
"J’aimerais que le Standard lui dise : ‘On te donne deux ans, on te soutiendra, même si on perd six fois de suite, parce qu’on croit en tes qualités...", déclare-t-il.
Réponse: "oui, avec de la stabilité. Je sais qu'ils sont obligés de vendre des joueurs, mais mine de rien c'est aussi le cas de Bruges, qui empoche des millions, tout en conservant le cœur de l’équipe : Vormer et Vanaken, Mechele, Rits… Pourquoi les jeunes de Bruges qui arrivent en première sont-ils si bons ? Parce qu’ils débarquent dans une équipe qui est structurée. Anderlecht et le Standard ont besoin de trouver des cadres pour quelques années. L’Antwerp fait ça très bien aussi avec De Laet, Haroun, Mbokani, Refaelov… Tu as une base pour au moins deux-trois ans et ça structure le reste du vestiaire. La stabilité d’un groupe, c’est 50 % de sa force. Il ne faut pas l’oublier à Anderlecht et au Standard. Et il y aurait moyen de faire une très grosse équipe avec leurs noyaux respectifs: Bodart; Siquet, Vanheusden, Miazga, Lawrence; Sambi Lokonga, Trebel, Raskin; Carcela, Klauss et Amuzu . Bruges n'aurait qu'à bien se tenir...", conclut Legear.