En 1965, par exemple, comme en témoigne cette anecdote rapportée par Jacques Sys dans SPORT Foot Magazine.
La scène se passe juste avant un match au Stade Emile Versé, qui ne s'appelait pas encore Constant Vanden Stock, et encore moins Lotto Park.
"Toc, toc, toc, je peux entrer", demande Jan Pulinx , alors chef de la rubrique football du quotidien flamand Het Laatste Nieuws et "inventeur" de la fameuse godasse dorée, en frappant à la porte du vestiaire.
"Excusez moi de vous déranger, mais j'ai un Soulier d'Or à remettre à Monsieur Puis (Wilfried, le rapide et déroutant petit ailier gauche, prédécesseur de Robby Rensenbrink, ndlr).
Depuis le palmarès n'a accueilli que des internationaux.
A une exception près: Lucien Olieslagers, le capitaine et milieu de terrain du Lierse, qui n’a même jamais été invité en Espoirs, ni été repris dans l’équipe nationale militaire belge.
Grand artisan du titre de champion remporté par son équipe, il n’en avait pas moins été stupéfait de recevoir la récompense pourtant largement méritée, en 1959.
Une dernière anecdote ? Bon, d'accord !
C'est toujours Jacques Sys qui raconte.
En toute simplicité, le légendaire portier rouche avait débouché quelques bouteilles de champagne fournies par le club, pour célébrer sagement sa victoire avec ses équipiers.
Mais à la fin du mois en consultant sa fiche de salaire, l'héroïque Jean - l'égal de Rik Coppens dans sa catégorie - a constaté que le club avait déduit le prix du champagne de son (modeste) salaire...