"Le respect des arbitres doit être au centre des préoccupations des joueurs", dit Hubert Poncelet, le président de la commission de discipline. "Les pros ont une fonction d'exemple, surtout vis-à-vis des jeunes."
La Commission de Discipline a suivi le procureur fédéral sur pratiquement tous les points. "La faute de Vanaken n'était certes pas intentionnelle, il jouait le ballon. Mais la sanction pour une faute brutale prévue au tableau indicatif ne tient pas en compte le caractère intentionnel. En plantant ses studs dans la cheville de Beck, il a mis en danger l'intégrité physique de son adversaire. Même une petite faute peut avoir des conséquences graves. ll n'y a donc pas des circonstances atténuantes."
Les circonstances atténuantes sont d'un autre ordre, sans quoi Vanaken aurait pris trois matches rien que pour la faute.
En ce qui concerne ses insultes ("connards d'arbitres", "bande de nigauds" et "règles à la con"), Vanaken plaidait coupable et s'est excusé. "De telles insultes sont intolérables", dit le jugement. "Même si le joueur est frustré ou fâché. Le respect de l'arbitre doit passer avant tout. Les joueurs exercent un métier public et ont donc une fonction exemplaire." Pour cela aussi, Vanaken prend deux matches.