Il a été avec Uli Hoeness le manager le plus vénéré du football allemand. Et malgré la terrible rivalité qui oppose les clubs de la région, Reiner Calmund, 72 ans, a toujours été apprécié de tout le monde en Rhénanie et bien au délà, pendant la période où il incarnait à lui seul le Bayer Leverkusen, de 1976 à 2004.
Il était et est toujours très sollicité pour donner son avis, que chacun écoute religieusement.
On se souvient de ses larmes en 2002, lorsque le Bayer, qui méritait de tout gagner, a finalement tout perdu. Le championnat à cause d'une défaite, 1-0, à Nuremberg lors de l'avant-dernière journée, la Coupe (2-4 contre Schalke 04) et la Ligue des Champions (1-2 contre le Real Madrid de Zinédine Zidane, auteur du goal de la victoire d'une frappe en volée extra-terrestre !)
Mais au fil des années ce bon Herr Calmund n'a pas arrêté de grossir, au point de largement dépasser Obelix, et de gravement mettre sa propre santé en danger.
Il s'est ainsi finalement résigné à subir un pontage gastrique fin janvier à Offenbach.
Ce qui lui a permis de perdre... 68 kilos en moins d'un an: de 172,8 kilos à 104 kilos.
Son indice de masse corporelle qui était de 60 avant l'opération, est par ailleurs à présent inférieur à 35.
"Cela peut sembler impressionnant", a-t-il déclaré l'autre jour sur RTL dans une émission de télévision intitulée "Menschen, Bilder, Emotionen” ("des gens, des images, des émotions"), dont Express a diffusé un résumé illustré par une vidéo sur son site internet www.express.de (https://bit.ly/3qGiwPC).
"Mais c'est conforme aux prévisions des médecins qui m'avaient promis une perte de poids d'au moins 50 kilos, voire de 70 kilos en onze mois. Je suis très fier d'avoir atteint le plus haut des deux chiffres...".
"Grâce à ce traitement toutes mes analyses médicales réjouissent les médecins. Je peux faire de longues promenades sans m'essouffler. Enfin et surtout j'adore toujours autant manger, sans être le moins du monde frustré par les modestes portions que Sylvia (sa femme, 50 ans, ndlr) me sert. Elles me suffisent en effet amplement, désormais..."
