On avait commencé à le voir venir sous Jess Thorup, et comme son successeur John van den Brom, pourtant pas adepte du 3-4-3, a eu l'intelligence de ne rien changer à un système qui avait fait ses preuves, voilà Genk tout en haut du tableau de la Jupiler Pro League de football avec le Beerschot, devant Bruges !
Et ce n'est pas un miracle, analyse dans La Dernière Heure - Les Sports Christophe Franken, qui voit en Genk, l'équipe réunissant le plus d’atouts majeurs pour donner du fil à retordre au champion brugeois, qu’on a peut-être trop vite cru parti vers un règne sans partage.
Notamment parce que si Bruges est riche, Genk n’a rien à lui envier à ce niveau-là.
Le Racing a même réalisé un bénéfice de 29 millions l’an passé, pendant que les mauves et les rouches ont les poches vides.
Voir les Limbourgeois tout en haut du classement ne doit donc pas surprendre: la direction a en effet recruté pour 17 millions au mercato estival. Et pour 34 l’année d’avant.
Il a toutefois fallu du temps et des entraîneurs (quatre depuis le départ de Philippe Clement) pour assembler tous ces nouveaux profils, venus d’un peu partout, et même en laisser parfois de très coûteux sur le banc, comme Cyriel Dessers, samedi au Cercle.
Mais comme on l'a déjà dit, Van den Brom s'est bien gardé de classer verticalement les schémas de Thorup, et a ainsi maintenu le trio Bongonda-Ito-Onuachu au plus près du but adverse.
Et si à Bruges, certains éléments importants du noyau ne pensent qu’à leur départ, ce n’est plus le cas à Genk après avoir laissé filer tous ceux qui voulaient partir, à l’exception de Joakim Maehle.