L'ancien talentueux milieu de terrain de Liège, du Standard triple champion de Belgique en 1699, 1970 et1971, du Racing White et du RWDM Henri Depireux (77 ans en février) n'exerce plus aucune fonction dans aucun club, depuis qu'il a quitté Seraing il y a cinq ans.
Il vit aujourd’hui à Visé, et s'est confié à Emmanuel Thyssen dans La Dernière Heure - Les Sports (https://bit.ly/3q4H705).
Certaines de ses opinions sont tranchées.
En chiffres cela donnerait par exemple: dix sur dix pour l'équipe nationale, et zéro pour la Jupiler Pro League.
La preuve:
"Autant la qualité du championnat belge est lamentable, autant je prends beaucoup de plaisir à regarder notre équipe nationale. Tout le monde nous craint et la première place de la Belgique au ranking FIFA est tout à fait méritée. Les Belges doivent se rendre compte du caractère exceptionnel de ce classement !"
Robert Waseige ?
"Il était mon ami. Je ne vous dis pas le nombre de conversations pointues sur le foot que nous avons eues. L’âge avançant, chaque semaine voit disparaître un ami. Je me considère un peu comme un rescapé..."
"Je regrette que l’on ne se serve pas de mon expérience. A mon âge, le banc, c'est évidemment fini pour moi. Mais j'ai encore celui de m'asseoir en tribune comme conseiller ou directeur sportif."
"Je me retrouve en Neymar. Il est plus fort que moi, mais il exécute ce que j’imaginais. C’est pour de tels artistes comme lui ou Mbappé que l’on va au stade. Si le Standard et le Paris Saint-Germain jouent en même temps, mon choix est vite fait !"
Mais Depireux ne crache pas dans la soupe. Il est bien conscient d'avoir eu la chance de vivre lors d'une époque dorée où les grands clubs belges n'avaient peur de personne, même pas du Real Madrid, que le Standard a d'ailleurs battu à l'aller (1-0) et au retour (2-3), en huitièmes de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1969-1970.
"Nous, les anciens, quand on se téléphone, on se dit en effet que l’on a vécu au paradis", confirme-t-il. "En totale liberté dans la vie de tous les jours et à une époque de rêve au niveau foot en clubs car on rivalisait avec les grands pays."
Entraîneur globe-trotter, surnommé le sorcier blanc, il a notamment coaché une "exceptionnelle" équipe du Cameroun.
"J'ai aussi été nommé trois fois entraîneur de l’année: à Belenenses (Portugal), à Bellinzona (Suisse) et au Maroc, où j’ai même été décoré par le Roi.", conclut-il.