A en croire John Van den Brom, il n'y aurait pas photo entre le Racing Genk et le FC Utrecht, d'où son choix de répondre cette fois favorablement aux sollicitations de Dimitri De Condé et de la direction du club limbourgeois, auxquelles il n'avait pourtant pas donné suite à une époque antérieure pas tellement lointaine...
Il le pense sincèrement, mais on doit aussi comprendre qu'il ne travaillait plus vraiment sous un ciel bleu azur à Utrecht, et encore moins depuis la débâcle, 4-1, subie à Heracles Almelo, alors qu'aucun couac de ce genre ne s'était pourtant jusque là jamais produit.
On comprend tout cela en lisant une longue interview accordée par l'intéressé au Telegraaf, dont Het Belang van Limburg (https://bit.ly/3n677FX) publie de larges extraits sur son site www.hbvl.be.
"Genk est un club magnifique", dit Van den Brom. "Je n'essaye cependant pas de vous dire que je n'ai guère aimé travailler à Utrecht, qui n'est pas mal non plus. Mais un entraîneur doit à un moment donné savoir sentir qu'on ne lui fait plus entièrement confiance, et tirer les bonnes conclusions de son intuition. C'est ce que j'ai fait, en réalisant de surcroît une excellente affaire, je ne vous le cache pas. Mais Utrecht aussi, qui a semble-t-il touché une belle somme (500.000 euros, ndlr) de Genk. Ce n'est pas par hasard si cette opération s'est réglée en 48 heures. Tout le monde y trouve son compte. Je me reproche ma passivité lors de ce fameux match à Heracles, alors que d'habitude je n'arrête pas de gesticuler au bord du terrain. J'y vois la preuve qu'il était temps pour moi de changer d'air. J'avais fait mon temps là bas...", conclut l'ancien coach d'Anderlecht.