Ce mercredi 4 novembre, il a remporté un combat juridique long de quatre années.
En avril 2016, Mamadou Sakho, l'ancien capitaine du Paris St-Germain, avait été suspendu pour un contrôle antidopage positif suite à un match contre ManU, alors qu'il évoluait au sein de la défense de Liverpool. Une suspension de 30 jours suite à une présence d'higénamine dans ses urines.
Il avait alors loupé la fin du championnat avec son équipe et n'avait pas disputé l'Euro avec la France. Mais le 28 mai, l'UEFA déclarait la suspension injustifiée, l'higénamine ne faisant pas partie de la liste des produits interdits.
Le joueur avait alors décidé de déposer plainte. Le verdict est tombé ce mercredi: il a remporté son procès et l'Agence Mondiale Antidopage devra lui rembourser des dommages et intérêts. Il est le premier joueur à parvenir à faire plier l'AMA.
"L'AMA admet qu'elle n'aurait pas dû faire les allégations diffamatoires qu'elle a formulées dans le premier communiqué de presse et le deuxième communiqué de presse étant donné que M. Sakho avait été acquitté par l'UEFA. L'AMA reconnaît que M. Sakho n'a pas enfreint le règlement antidopage de l'UEFA, n'a pas triché et n'a eu aucune intention de tirer avantage de ce qu'il a fait et a fait preuve de bonne foi. L'AMA regrette les dommages causés à Monsieur Sakho par ses propos diffamatoires concernant sa réputation et la détresse, l'embarras et la douleur causés", peut-on lire.