Cette saison, Ostende a tout repris à zéro: nouvelle direction, nouveau noyau, nouvelles ambitions et nouvelle approche. Gauthier Ganaye, le jeune président des Kustboys recrute également sur base de données chiffrées comme à Anderlecht.
"Cette approche permet de diminuer la marge d’erreur: on ne va jamais engager un joueur sur un coup de tête ou sur le souvenir de deux buts plantés lors d’un match particulier alors que ce joueur a été peut-être transparent le reste de la saison. Beaucoup de dirigeants continuent à recruter sur base émotionnelle ou subjective, nous on ne veut rien laisser au hasard", a expliqué Ganaye à la RTBF. "Après, on n’est pas des robots: on va toujours compléter notre analyse par un scouting sur place ou des enquêtes comportementales sur son mode de vie, son entourage, son hygiène de vie, son activité sur les réseaux sociaux."
"Quand on dit qu’Ostende a perdu son âme parce que les joueurs viennent de partout, je ne suis pas d’accord: l’ADN d’un club est incarné par ses supporters et un joueur finlandais déterminé peut bien mieux incarner et défendre la culture du KVO qu’un Belge sans motivation. Frank Ribéry est Français mais il incarnait à fond l’identité du Bayern Munich. Beaucoup plus que certains Allemands."
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