Il n'est bien sûr pas idéal d'avoir enregistré quatre cas de coronavirus (Michel-Ange Balikwisha, Nicolas Raskin, Moussa Sissako et l’entraîneur des gardiens Jan Van Steenberghe) à Sclessin, la veille du 250e match européen de l'histoire du Standard, jeudi soir (18h55) dans le Groupe D de l'Europa League (les deux autres équipes sont Benfica et Lech Poznan, qui s'affronteront simultanément en Pologne).
D'autant que par mesure de précaution, Damjan Pavlovic et Abdoul Fessal Tapsoba ont également été écartés du groupe après avoir été en contact rapproché avec Sissako mardi soir.
Mais ce n'est pas non plus une catastrophe, du moins si on s'en réfère à l'exemple de Bruges, vainqueur 1-2 au Zénith de Saint Pétersbourg, mardi dans des conditions similaires, en Ligue des Champions (Groupe F).
L'entraîneur du Standard Philippe Montanier n'a d'ailleurs pas manqué de le rappeler en conférence de presse mercredi.
"On est conscient qu’en une semaine, les cas de coronavirus ont explosé, et nous n’échappons pas à la règle", a ainsi expliqué l'ancien gardien de Caen, Toulouse et Saint-Etienne. "On a nos premiers mais on se veut aussi rassurant. On sait que des gens qui vivent dans le même foyer ne sont pas tous positifs. Les joueurs sont très précautionneux que ce soit au club ou en dehors, donc on reste plutôt sereins."
"Même si la préparation est perturbée, l’exemple du Club Bruges est un bon exemple. Ils sont en effet partis sans trois titulaires (Simon Mignolet, Odilon Kossounou et Michal Krmencik, ndlr) au Zénith, et ils ont quand même gagné. C’est un bon présage. On aurait préféré avoir les absents avec nous mais comme à chaque fois, c’est le groupe qui devra répondre présent pour pallier les absences."
Un groupe qui retrouve Selim Amallah et Jackson Muleka, tous deux de retour de blessure.
"La présence de Steven Gerrard comme entraîneur n'y est sûrement pas pour rien", estime-t-il. "Arrêtez-moi si je me trompe mais les statistiques montrent qu'il s'agit certainement en ce moment d'une des meilleures équipes d'Europe..."