C'est depuis son fauteuil qu'Ivan De Witte a assisté à la nouvelle débâcle gantoise en Ligue des Champions à Kiev. "Secrètement, j'y croyais", dit-il sur VTM. "Après le 1-0, nous sommes bien entrés dans le match. Nous avons eu une grosse occasion d'égaliser. Si nous l'avions transformée, le match aurait pu être différent."
"Par la suite, nous sommes retombés dans nos travers, avec des erreurs de gamins en défense. A partir de là, ça devenait difficile, même si nous nous sommes créé beaucoup d'occasion."
"Kiev est une bonne équipe, très équilibrée. Je me réjouis de la voir à l'oeuvre en Ligue des Champions mais je suis déçu: nous n'avons pas montré que nous méritions notre place dans les poules."
Hein Vanhaezebrouck s'est montré impitoyable avec son ancien club, estimant que les joueurs avaient trop à dire. Ivan De Witte lui donne raison.
"En principe, l'équipe, c'est de la compétence de l'entraîneur. Mais quand les résultats ne suivent pas, la direction s'en mêle. Il en va ainsi de toutes les entreprises. Hein a raison. Vous savez que j'ai beucoup de respect pour lui. Quand nous travaillions ensemble, les choses étaient très clairement définies et ça fonctionnait bien. C'est un professionnel."
Justement, on en parle, non? "Ce n'est pas à l'ordre du jour et je n'en dirai pas plus. Nous devons faire confiance à notre entraîneur qui est jeune et vient d'arriver. Il n'est pas responsable. Je veux voir comment les joueurs vont réagir. Et n'oublions pas qu'il y a beaucoup de blessés. Devoir se passer à la fois de Kums, Odjidja et Chakvetadze, ça me semble être une excuse valable. Je me réjouis qu'ils reviennent."