S'il avait ouvert le score sur penalty dès la 5e minute du match le plus important de la saison face à Séville, le buteur de l'Inter Milan Romelu Lukaku, on s'en souvient, avait ensuite dévié une frappe non-cadrée du Brésilien Diego Carlos dans son propre but, à la 74e.
Un autogoal et une défaite, 2-3 (mi-temps: 2-2) qui l'ont miné pendant longtemps, comme l'a confié le Diable Rouge (85 sélections, 52 buts) à la Gazzetta dello Sport (
https://bit.ly/3i40Wzf) : "ce fut un moment tellement difficile pour moi. Pendant quatre jours, je n'ai pas dit un mot. Puis je me suis réveillé, et j’ai pu tout relativiser..."
Malgré une excellente saison, l'Inter Milan n'a remporté aucun trophée en 2019-2020.
"On a été éliminé en demi-finale de la Coupe (0-1 et 1-1 contre le Napoli de Dries Mertens, ndlr) et on a perdu le championnat pour un point. Puis il y a eu cette finale d'Europa League... La route vers le triomphe est décidément très longue", soupire Lukaku. "Il faut du caractère et une analyse de ses propres limites. Mais je suis compétitif. Je peux accepter la défaite, à condition d'en tirer les leçons pour progresser..."
Lukaku assure d'ailleurs avoir tiré des enseignements de la demi-finale perdue au Mondial 2018.
"La France a joué un match tactique parfait", reconnaît-il. "Peut-être avons-nous péché par manque d’expérience. Nous avons eu la possession, mais pas autant d’occasions. Ils en ont eu, ils ont marqué, puis ils sont devenus champions du monde. Mais nous aussi, à présent, on marque même quand on est moins bon . On joue avec plus de grinta. On n'a plus besoin d'avoir constamment la balle..."