La Commission de discipline de l'Union belge a infligé cinq matches de suspension (dont un avec sursis) et une amende de 4.500 euros au défenseur gantois Michael Ngadeu, exclu lors du match à Eupen.
A moins qu'il n'obtienne gain de cause en appel, Ngadeu manquer les matches contre Mouscron (19 septembre), OHL (26 septembre), Beerschot (4 octobre) et Cercle (17 octobre).
Ngadeu a été exclu à la 73e minute du match à Eupen. Avant un coup-franc, il a bousculé Jordi Amat puis lui a donné un coup de tête. Le procureur fédéral a été suivi dans sa requête. Il parle d'un coup de tête "volontaire et inacceptabe sur un terrain de football". Il affirme aussi que Ngadeu n'a pas immédiatement obtempéré à l'ordre de quitter le terrain, qu'il est allé réclamer trois fois auprès de l'arbitre et qu'il a continué à chercher noise à Amat et aux Eupenois.
Sebastien Ronse, l'avocat de Gand, a contesté le coup de tête mais n'a pas nié que le comportement de Ngadeur était inacceptable. Pour lui, il s'agissait plutôt d'une forte poussée en réponse à une provocation d'Amat. Et si le Camerounais n'a pas quitté le terrain, c'est parce que les choses n'étaient pas claires, le VAR étant intervenu. Ngadeu, pour sa part, a présenté ses excuses et souligné que c'était sa toute première carte rouge. "Je promets que ça n'arrivera plus", dit-il.
Selon la commission de discipline, il faut tenir compte du caractère incontestablement intentionnel du coup de tête. L'intégrité physique d'Amat a été sérieusement compromise. Même à faible intensité, un coup de tête est absolument inacceptable. De plus, Ngadeu n'a pas quitté immédiatement le terrain, il a remis de l'huile sur le feu. Il lui a fallu deux minutes pour sortir et il ne s'est pas excusé auprès de l'arbitre. Il n'a pas non plus pris des nouvelles du joueur qui a dû être soigné.