Le stade pourrait accueillir 40.000 personnes et coûterait entre 150 et 300 millions d’euros, selon l’installation ou non d’un toit rétractable.
"Pour l’instant", explique Francis Metzgzer, "notre modèle, c’est le stade de Feyenoord. Mais celui de Lille (le Stade Pierre Mauroy à Villeneuve d'Ascq, ndlr) a également inspiré les étudiants'.
"Nous pensons qu’il faut vraiment budgéter un équipement complet et le plus flexible possible pour accueillir dans l’anneau un maximum d’événements qui puissent le rendre rentable..."
Reste donc enfin et surtout le problème du financement.
La revente du foncier dégagé par la destruction de l’actuel stade Roi Baudouin pourrait rapporter quelques dizaines de millions d’euros.
Mais ni la Ville de Bruxelles, ni AG Real Estate (propriétaire à 50% du Trade Mart, ndlr) ne peuvent fournir le gros de l’effort financier.
Tous les regards, qu’on espère enfin alignés lors des rendez-vous programmés ce jeudi, se tournent donc vers le Fédéral, et plus précisément Beliris.
Avec le souhait que le financement du nouveau stade figure dans l’accord fondant le nouveau gouvernement.