Luc Devroe a réagi aux propos de son ancien club, Ostende, qui l'accuse d'avoir signé des documents sans en avoir référé au conseil d'administration. Ces documents octroyaient des commissions énoermes à des agents de joueurs.
"Ostende ne parvient pas à faire face à ses obligations et tente de s'en sortir ou de gagner du temps", dit Devroe. "C'est pourquoi il dépose plainte: tant que l'affaire est en cours, la plainte au civil ne peut être traitée."
"Tant que je représentais Ostende, le propriétaire du club, surtout Marc Coucke, a toujours été au courant de ce que je faisais. Pareil pour la direction. Tout se faisait en transparence. Les contrats étaient relus et approuvés. Les factures sont connues, elles n'ont jamais été contestées ni payées. Depuis, Ostende a été racheté plusieurs fois, il y a eu des audits, je n'ai jamais eu droit à la moindre remarque, juste des félicitations et des remerciements."
"Mais avec le dernier repreneur, ça ne se passe pas bien. Plus on le presse de payer, plus il fait appel à des avocats et à des excuses. Ce que j'ai lu ne tient pas la route. On ne parle plus de football. Ce sont des requins. Leur tactique, c'est de faire peur, de parler plus fort et d'accuser à tort."
"Je me battrai honnêtement jusqu'au bout. Ce sont des gens sans scrupules, ils vont tuer le football mais je leur répondrai au bon endroit."