Cela fait plusieurs saisons qu'Anderlecht éprouve de grosses difficultés tant au niveau financier que sportif. Depuis l'arrivée de Marc Coucke, les choses ne se sont pas améliorées et une nouvelle direction a été mise en place.
"Le football est un bastion très conservateur, avec toutes sortes d'habitudes étranges", a affirmé Karel Eetvelt, le nouveau CEO mauve, au Morgen. "Le football est l'un des derniers environnements qui tolèrent la traite des êtres humains. On peut s'attendre à une condamnation par la Cour européenne et comment réagit un environnement conservateur comme celui du football? Il attend jusqu'au jour où la sanction tombe et s'adapte ensuite."
"De toute façon, je ne suis pas naïf. Je sais que dans notre modèle économique actuel, un club est déficitaire s'il ne peut pas créer de valeur ajoutée sur des joueurs formés ou achetés. Si on ne veut pas être en arriver à cela, il faut un riche cheikh. Seulement, on ne peut pas le faire maintenant à cause du fair-play financier. Je ne suis pas contre, mais c'est assez drôle que même les règles établies avec les meilleures intentions nous obligent à joindre les deux bouts avec un trafic d'êtres humains réglementé."
Le nouveau modèle anderlechtois va dans ce sens: cultiver son propre talent, le laisser s'épanouir et le vendre avec profit.
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