Aujourd'hui, Bruxelles est la capitale de l'Europe et le Sporting d'Anderlecht ne règne plus sur la Jupiler Pro League, mais il y a une époque pas si lointaine où la situation était différente.
C'est ce qu'expliquent Barthélémy Gaillard et Louis Dabir dans leur livre, "Gang of Brussels". "L'ambition était de voir comment une vie entière pouvait être axée autour du hooliganisme. Si on a porté notre intérêt sur un groupe belge c'est parce que c'était intéressant de comprendre leur évolution qui est directement liée à l'évolution de la Belgique en termes d'encadrement et de répression des supporters de foot. Mais aussi parce qu'ils ont grandi à une époque où Bruxelles n'était pas la capitale de l'Europe", expliquent les deux auteurs français.
Et quand L'Avenir pose la question à Louis Dabir, "Finalement est-ce que ces gens aiment le foot ou pas du tout?", il répond: "Oui, bien sûr, c'es gars-là ont grandi à une époque où Anderlecht dominait le foot belge, mais appartenait aussi au top européen. Cet amour pour Anderlecht est à la base de tout. Ces gars-là sont viscéralement attachés et amoureux de leur club. Au fil du temps, la situation a sans doute évolué, parce qu'ils sont devenus de vrais hooligans. Il y a peut-être un désintérêt des résultats. Pour les plus jeunes, qui sont beaucoup moins épris de ballon rond, c'est différent par contre."
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