Alors qu'elles revêtent une importance capitale pour la qualité du spectacle, les pelouses des clubs de D1 sont dans un état pitoyable. Celle du Standard a souvent été décriée par tout le monde, Rouches y compris.
Le Standard a décidé de changer de green keeper, même si le précédent, Michel Poncelet, n’était pas responsable de ces conditions météo ni de la structure du sol. Un contrat a été signé avec un nouveau consultant: Frédéric Cahay (Golden Green SPRL). Le Liégeois n’est pas un inconnu puisqu’il s’occupe déjà des terrains du centre national de Tubize, de Charleroi, de plusieurs greens de golf… et qu’il a déjà travaillé pour le Standard entre 2008 et 2015.
Changer toute la structure du sol n’est pas à l’ordre du jour puisque cela coûterait environ 1,5 million alors que les travaux du nouveau stade obligeront de toute façon le club à déplacer de quelques mètres. Le Standard a quand même planté une herbe différente. "C’est une graminée dont la résistance mécanique est plus élevée et la régénération plus rapide", a expliqué Cahay à L'Avenir. "Il n’était pas possible de la planter les autres années, car on n’avait pas assez de temps à l’entre-saison pour qu’elle pousse. Avec l’arrêt du championnat, on a pu le faire. Mais ce n’est pas la garantie d’absence de problème en hiver. Il y a d’autres paramètres qui entrent en compte."
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