La fin des années '70 n'est pas la plus belle période de l'histoire du Standard mais quelques joueurs l'ont tout de même marquée.
Philippe Garot a joué 226 matches (30 buts) au poste d'arrière gauche avant de partir à Beveren, avec qui il fut champion de Belgique, et de retourner au RWDM. Il compte 2 sélections en équipe nationale. Aujourd'hui âgé de 71 ans, il gère un club de tennis à Nandrin et s'est mis en tête de...rejouer au football.
C'est ce qu'il a annoncé à notre excellent confrère de la RTBF, Pierre Capart. "Effectivement, le football me démange toujours. Une équipe de 3 ou 4 provinciale pourrait me convenir. Malgré mon âge canonique, je me sens en pleine forme. Je peux même vous assurer qu’il n’y aura aucun problème."
"Tout le monde me dit que je n’ai pas changé. J’ai juste pris quelques kilos mais je les cache bien. En tout cas, avec mon expérience et mon envie, je n’ai pas peur de relever ce nouveau challenge. J’ai encore joué avec des anciens internationaux et joueurs de D1 et cela s’était très bien passé même si c’était il y a quelques années… "
Et il insiste, il ne le fait pas pour l'argent. "A la limite, je paierais même pour pouvoir rejouer… Le football a pendant longtemps été toute ma vie. J’ai ensuite investi dans le tennis en créant un club qui marche très bien mais voilà, le ballon rond me manque. J’ai besoin de me défouler sur un terrain et pour cela, rien de tel que le foot."
"Je vais surtout miser sur mon placement et mon expérience d’ancien joueur de l’élite. A mon avis, les quelques mètres qui me manqueront par rapport aux jeunes joueurs de P3 ou de P4 qui courent plus vite que moi, je devrais parvenir à les contrer grâce à mon placement que j’ai appris lorsque je jouais en D1."
Son secret, dit-il, est de ne jamais avoir fumé ni bu d'alcool. "Par contre, je mangeais des frites tous les jours, à tous les repas. Je pense que c’est grâce à mon métabolisme que je n’ai jamais eu de surcharge pondérale. Je ne savais pas me passer de frites même si cela ne plaisait pas du tout aux entraîneurs. Je me souviens d’ailleurs qu’au Standard, tous les joueurs étaient pesés, notamment en début de saison. Ceux qui avaient pris trop de kilos, devaient payer une amende symbolique. Comme j’en profitais encore plus durant les vacances, Robert Waseige était convaincu que j’avais pris du poids. Il m’a appelé et m’a demandé de me peser en premier, certain que j’allais devoir m’acquitter de l’amende. Et bien, il n’en fût rien puisque j’avais perdu 3 kilos !... "