Depuis un an et demi, la carrière d’Anthony Limbombé, 25 ans, avait pris une très mauvaise tournure. Recruté pour 8 millions d'euros, le record du FC Nantes, à l’été 2018, l'éphémère Diable Rouge contre l'Arabie Saoudite (4-0) le 27 mars 2018 au Roi Baudouin, n’était pas parvenu à s'imposer comme soliste dans le choeur des Canaris.
Il avait dès lors été prêté pour six mois au Standard, où cela ne s’est pas tellement mieux passé (7 matches, un but au Cercle de Bruges, un assist contre Courtrai).
Notamment à cause d'une blessure au genou, mais pas seulement.
Revenu à La Beaujoire en janvier, Limbombé (ex-Genk, Lierse et Club Bruges) semble toutefois avoir retrouvé son football, comme en témoigne son but à Marseille (1-3), où il avait ouvert la marque de la tête le 22 février.
Il n'en fallait pas plus pour intéresser L'Equipe, qui a consacré une longue analyse à son cas.
Extrait : "Toutes les histoires autour de son transfert, sa convocation par la police, ça l’avait perturbé", se souvient Vahid Halilhodzic, alors entraîneur du FCN, en référence à la garde à vue du joueur, fin décembre 2018, dans le cadre de l’enquête sur Mogi Bayat, l’agent influent à Nantes, soupçonné de fraudes en Belgique.
"Il n’était pas non plus accepté par ses coéquipiers. Ce n’est pas facile d’entrer dans la famille nantaise. Je pense qu’il ne prenait pas beaucoup de plaisir. C’était un peu la faute de tout le monde..."
Nantes, 11 avec 37 points, reçoit Lille, 4-ème avec 43 points, ce dimanche après-midi(15 heures).
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