Le conseil communal de la Ville de Bruxelles a donné son feu vert à la prolongation jusqu'en juin 2020 de la convention qui lie la commune et l'Union belge de football pour l'occupation du stade Roi Baudouin à l'occasion des prochains matches de l'équipe nationale.
La nouvelle convention reprend les dispositions des précédentes, à une nouvelle près concernant la gestion des déchets.
Elle prévoit une redevance forfaitaire de 120.000 euros due pour chaque occupation du Stade Roi Baudouin lors de rencontres internationales, de rencontres disputées dans le cadre de compétitions européennes ou mondiales et les rencontres organisées par l'U.R.B.S.F.A., en son nom propre ou pour le compte de l'U.E.F.A. de la F.I.F.A. ou de toute autre organisation. Ce forfait sera diminué du montant perçu dans le cadre de la levée des taxes sur les spectacles après chaque occupation.
Dans l'opposition, le MR a estimé que la majorité socialiste écologiste et DéFI laissait "pourrir le dossier" faute de vision et de stratégie alors que le stade a besoin d'une rénovation.
Pour David Weytsman, cette absence de vision nuit aussi au devenir du projet de construction des centaines de logements de qualité prévus dans le cadre du projet Néo de réaménagement du plateau du Heysel.
Selon le premier échevin Benoît Hellings (Ecolo), en charge du Sport, l'actuelle majorité a procédé à un changement complet de logiciel dans le dossier du stade en soutenant le maintien en vie du stade Roi Baudouin, sans club résident, ce qui limite le nombre d'événements en son sein à douze, voire treize par an.
M. Hellings a par ailleurs jugé qu'il n'appartenait pas à la Ville de porter un projet de rénovation. "Il y a un projet de rénovation des fédérations sportives. C'est bien et c'est sain car qui de mieux que les sportifs pour défendre un projet de rénovation public d'un stade", a-t-il encore dit.
L'échevin écologiste a par ailleurs rappelé que par le passé, les autres niveaux de pouvoir avaient toujours porté les projets de rénovation d'envergure de l'enceinte.