En attendant le verdict du tribunal des entreprises en référé (23 mai), la chambre d'appel de la commission des litiges de l'Union belge procède ce samedi aux premières auditions dans l'affaire Malines.
Les cinq parties volontaires à la cause sont entendues. Après le Beerschot et Tubize, c'est l'avocat de Lokeren qui s'est exprimé. Pour lui, les écoutes téléphoniques prouvent que Malines mais aussi Waasland-Beveren sont coupables. "A moins que leurs avocats ne disent que c'étaient les Schtroumpfs rouges qui parlaient au téléphone", dit-il.
Parmi les parties à la cause, des clubs de supporters du FC Malines. Leur avocat estime que l'affaire n'est pas recevable car elle n'a pas été introduite avant le 15 juin de la saison concernant les faits. Pour cela, il fait référence à l'affaire Bellemans. En 1984, le Standard et Waterschei avaient été convaincus de corruption pour des faits remontant à 1982. Les deux clubs n'avaient pas été rétrogradés. Il plaide donc la prescription.
Il estime aussi que le dossier n'est pas complet. "Le procureur fédéral estime que Veljkovic est au centre de l'affaire mais il n'a pas besoin de ses déclarations."
Enfin, il fait référence au fameux "tableau indicatif" qui prévoit des sanctions en fonction de la gravité des infractions. "La corruption n'y figure pas. Or, la commission des litiges doit se baser sur ce tableau pour infliger des sanctions."