Anderlecht l'a emporté 1-2 à Saint-Trond, ce qui lui permet de revenir provisoirement à deux ponts de La Gantoise et de dépasser le Club Brugeois (qui accueille Lokeren) mais il n'a de nouveau pas convaincu. Deschacht et Proto se sont même crus obligés de voler au secours de leur entraîneur, ce qui n'est jamais bon signe. "Tout le monde est impliqué dans la situation actuelle du Sporting d’Anderlecht", dit Ariel Jacobs sur le site de la RTBF. "En tant qu’entraineur, on a toujours une part de responsabilité. Il est toujours pointé du doigt lorsque les choses vont mal. On sent une forme d’incertitude au niveau des choix de Besnik Hasi. Ce n’est peut-être pas dû à ses questionnements mais peut-être que la composition de son noyau ne lui propose pas une formule claire et nette pour entamer un match systématiquement avec la même équipe. Je crois que le noyau est étoffé, peut-être avec trop de joueurs possédant les mêmes qualités. Mettre l’un ou l’autre revient donc souvent au même. Il faut juste espérer pour Hasi qu’il trouve l’équilibre le plus vite possible à partir duquel il peut engranger confiance et points. Anderlecht ne pourra s’en sortir qu’avec le concours de tout le monde." Pour Ariel Jacobs, il est clair, aussi que le groupe est trop jeune et manque de caractère.