Pour remplacer Guillaume Gillet et colmater la brèche au poste d'arrière droit, Anderlecht a fait appel à un Brésilien, Rafael Galhardo. Un ex-champion du monde U20 certes, mais qui n'a coûté qu'un million d'euros. Un montant qui incite les fans anderlechtois se posent des questions. D'autant que les Brésiliens ayant réussi au Sporting se comptent sur les doigts de la main. Le dernier, ça devait être Luis Oliveira, il y a 30 ans. Si Galhardo n'a coûté qu'un million (+15 % à la revente), c'est parce que Santos, où il était en fin de contrat, ne lui faisait plus confiance et que Grêmio, à qui il avait été prêté, n'avait pas les moyens de l'acheter. Cela non plus n'est pas très rassurant. Dans la Dernière Heure, Ariel Jacobs, qui a pourtant vu pas mal de Brésiliens échouer au Sporting, tente pourtant d'apporter aux fans du Sporting tous leurs appaisements. "J’ai remarqué ces dernières années que les joueurs brésiliens et argentins du sub-top préfèrent tenter leur première expérience européenne dans des championnats moins huppés que ceux d’Angleterre ou d’Allemagne" , dit-il. "Cela leur met moins de pression sur les épaules et ils peuvent s’acclimater dans un environnement où la concurrence est moins grande. La Belgique et Anderlecht peuvent servir d’un tremplin idéal vers des championnats plus relevés."