Nicaise: "Après ce match, Martinez doit se trouver sur du velours"

Comme chaque dimanche, l'équipe de Complètement Foot, diffusé sur Vivacité, débriefe l''actualité footbalistique du week-end. Pascal Simé et Benjamin Nicaise sont revenus sur la prestation des Diables face à la Grèce. "On va mettre ce match sur le compte des absents", commence Pascal Scimè. "On voit que nous ne sommes pas encore mûrs pour se passer de trois cadres, de trois piliers de l’équipe. Aujourd’hui, au-delà du talent, la mentalité n’y était pas, et le jeu n’y était pas. On n’a pas été brillants. Cette équipe ne nous a pas habitué à cela. Je n’ai pas envie de dire que c’est un pas en arrière, mais c’est une contre-performance qui peut être salutaire. [..] Ce n’est pas plus mal que ce match sonne un peu comme une sonnette d’alarme. Il faut se mettre bien en tête qu’on n’a pas qu’à paraître pour briller et pour gagner. On a vu beaucoup de joueurs qui brillent en club, mais on voit qu’en équipe nationale c’est une autre histoire. On voit qu’un bloc bas bien organisé nous pose encore des problèmes quand on n’a pas cette capacité à trouver la faille." Pour Benjamin Nicaise, ce sont les absents les grands gagnants : "Je pense à la position du sélectionneur, qui après ce match, doit se trouver sur du velours. Tous ceux qui vont se plaindre qu’ils n’ont pas de temps de jeu quand Hazard et De Bruyne sont là, je pense à Dries Mertens, Yannick Carrasco, Kevin Mirallas, même Radja Nainggolan… Finalement, ça va donner des armes au sélectionneur pour refaire des choix encore plus fermes. Il y a beaucoup de joueurs qui ont laissé passer une chance de prouver qu’ils pouvaient apporter autant que les absents à l’équipe nationale. Aujourd’hui, les absents sont les grands vainqueurs de ce match. Même si je pense qu’Hazard et De Bruyne n’ont pas besoin que les autres se trompent pour être titulaires. […] C’est sûr qu’on ne peut pas jouer sans eux. Ce qui est dommage, c’est qu’il y a des top joueurs qui n’arrivent pas à reproduire les prestations qu’ils réalisent en club. Je pense à Mertens, à Nainggolan, à Carrasco qui a été timoré même si cela a été un peu mieux en deuxième période, … Et puis OK, c’est un bloc bas en face, mais ils ont joué pendant 30 minutes à 10 contre 11. Alors si la Belgique n’arrive pas à prendre le pas sur cette équipe qui va sans doute être son principal adversaire dans le groupe, c’est un peu inquiétant."